L’assurance-vie est toujours l’épargne préférée des Français en 2022

Outil de transmission, placement pour préparer les études de ses enfants, un projet immobilier ou encore sa retraite, l’assurance-vie a la préférence des Français en raison de ses avantages fiscaux et de son taux de rendement, supérieur à tous les autres produits d’épargne. 

L’assurance-vie : un produit d’épargne multisupport

L’assurance-vie est très souple. Le capital versé est disponible à tout moment. De plus, l’assuré est libre de choisir ses investissements. Il peut également confier la gestion de son portefeuille à une société spécialisée contre rémunération. 

L’assurance-vie permet d’investir sur différents supports : des fonds en euros garantis par l’état et des unités de compte avec un risque de perte en capital. Les unités de compte comprennent des actions, des obligations, des SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier), des OPCVM (organismes de placements collectifs en valeur mobilières) ou encore des FCP (Fonds communs de placement). Les unités de compte offrent un bien meilleur rendement que les fonds en euros. 

Bon à savoir : pour optimiser le rendement de ses investissements, il est conseillé de choisir un contrat sans droits d’entrée ni frais sur versement. Les frais de gestion varient selon les contrats. Ils doivent être inférieurs à 1%, voire à 0.80%. Dans ce sens, les courtiers en ligne proposent des contrats bien plus performants que les banques traditionnelles.

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Une fiscalité avantageuse

Tant que l’épargne reste placée, le contrat n’est pas imposé. Seules les plus-values issues des fonds en euros subissent les prélèvements sociaux chaque année (17.2%). La fiscalité devient intéressante à partir de 8 ans de détention. C’est pourquoi il est déconseillé d’effectuer un retrait avant cette échéance. En effet, l’assuré a droit à des abattements conséquents : 4.600€ s’il est célibataire, 9.200€ s’il vit en couple.

Les versements ne sont pas imposables en cas de retrait partiel ou total. Depuis le 27 septembre 2017, l’imposition s’applique sur les plus-values selon deux modes de taxation au choix : le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou l’IR (impôt sur le revenu). 

De plus, les assurances-vie sont exonérées des droits de succession. Les bénéficiaires désignés ont droit à des abattements fiscaux dont le montant dépend de l’âge de l’assuré au moment de ses versements (153.000€ par bénéficiaire avant 70 ans, 10.500€ à répartir entre tous les bénéficiaires sur les versements après 70 ans).

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Des modes de gestion souples

L’assuré est libre de gérer lui-même ses investissements (gestion libre) ou d’opter pour une gestion pilotée (déléguée à des experts). Il existe aussi, selon les contrats, un mode de gestion dit profilée. L’assuré choisit alors le type de risque qui correspond le mieux à son profil (prudent, équilibré, risqué). Un certain nombre d’options permettent d’arbitrer ses investissements : la sécurisation des plus-values par exemple permet de transférer automatiquement les bénéfices issus des unités de compte vers un fonds en euros, la dynamisation des plus-values arbitrent les intérêts issus du fonds en euros vers des unités de compte en vue de booster le rendement, la répartition constante vise à un rééquilibrage automatique entre fonds en euros et unités de compte. 

Publié le 27 avril 2022 par Benoit Bernanque – Dernière modification le 27 avril 2022