C’est un véritable soulagement pour le portefeuille. Après des mois d’envolée, le prix du panier de course se stabilise enfin, avec une hausse insignifiante de 15 centimes. C’est ce que nous apprend une étude menée par Franceinfo, France Bleu et NielsenIQ.
Le panier de courses n’augmente que de 15 centimes, là où il grimpait habituellement d’un euro par mois
Depuis huit mois, l’équipe de Franceinfo mène une enquête mensuelle portant sur le coût d’un panier de courses standard, composé de 37 produits identiques. Pour la première fois en plusieurs mois, il a été constaté une augmentation insignifiante du panier, de seulement 15 centimes, alors qu’il augmentait généralement d’un euro chaque mois.
La hausse des prix impacte durement les ménages français. Selon une enquête du panel NielsenIQ citée par BFMTV en avril 2023, les foyers en France ont dépensé en moyenne 81 euros de plus pour leurs achats alimentaires au cours des trois premiers mois de l’année 2023 par rapport à l’année précédente.
Cependant, l’impact de la hausse des prix n’est pas le même pour tous les citoyens. Les individus vivant seuls ont dû faire face à une augmentation de 63 euros, tandis que les ménages composés de trois personnes ont dû dépenser 102 euros supplémentaires. Ce montant grimpe même à 117 euros pour les foyers de plus de cinq personnes.
En Bigorre, le prix moyen d’un panier de course est à 110,58 euros
Les Hautes-Pyrénées se situent dans la moyenne nationale en termes de prix. Dans la région de Bigorre, le coût moyen du panier a augmenté de 15 centimes, atteignant actuellement 110,58 euros, ce qui représente une hausse globale de 15,48 % sur une année. Ce panier comprend, à titre d’exemple :
- un paquet de biscuits chocolatés de marque ;
- un pack de 12 rouleaux de papier toilette de qualité basique ;
- un litre d’huile d’olive de la marque distributeur ;
- un paquet de 1 kg de sucre de qualité basique.
Les perspectives à court terme ne laissent entrevoir aucune baisse du prix du panier
Dans une déclaration à Franceinfo, Emmanuel Cannes, de NielsenIQ a assuré que les prix ne redeviendront jamais ce qu’ils étaient avant la crise. Il explique que même si les matières premières connaissent des fluctuations à la baisse, d’autres éléments tels que les salaires, les emballages et les contrats d’énergie, qui sont restés inchangés, influencent également les prix.
Catherine travaille pour 365euros depuis 2020. Elle est en charge des rubriques conso, budget, bons plans et société